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De dur, de long, de gros, qu’il deſtinoit pour moi,
Depuis long-tems, dit-il : moi je le laiſſai faire,
Je craignois cependant cet outil téméraire,
Il ne l’eut pas plutôt enfoncé juſqu’au bout,
Que, tout en diſant non, il fut bien de mon goût ;
Sur-tout quand je ſentis comme d’une eau brûlante,
Arroſer le dedans de mon humide fente.

(En ſouriant.)

Sans m’y connoître trop, cela reſſemble fort,
Foutine, à la liqueur.

FOUTINE, (à Madame Duvagin.)

Foutine, à la liqueur.Qui de ſon conin ſort,
Lorſque ſur ſon duvet par fois ſa main badine.

Madame DUVAGIN, (à Foutine.)

Comme ce coup d’eſſai la rendra libertine !

(A Moniche.)

Combien dura ce jeu !

MONICHE.

Combien duraCombien ! je n’en ſais rien.
Mais autant qu’il le fit, ma tante, il le fit bien,