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Madame DUVAGIN.

Non, ma tanteJe me fâche. Comment,
Tu me crains ; aime-moi, parle-moi franchement
Le plaiſir envers toi m’ôte le nom de tante.

MONICHE.

Puiſque vous voulez bien être ma confidente,
Vous ſaurez donc, ma tante, à ne vous point mentir ;
Que Monſieur le Marquis m’a fait par-là plaiſir.

Madame DUVAGIN.

Comment ! par-là !

MONICHE.

Sans doute ; à la fente vélue
Que Foutine & que vous avez auſſi poilue.

Madame DUVAGIN.

Qu’elle eſt naïve ! après, raconte-nous le tout,
Dis-nous comme il s’y prit, & s’il le fit beaucoup.

MONICHE.

D’un pas déterminé vers mon lit il s’avance,