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En vain on eut recours aux vins les plus laſcifs,
On mit en œuvre toute la plus belle muſique,
Mains, gorge, feſſes, con, les plus puiſſans, motifs,
Rien ne ravitailla le bijou monarchique,
Louis eſt mort. Toinon jure, ſacre après lui,
Envoie promener ces modernes orphées,
Diſant : „ Je ne ſerai point foutue aujourd’hui ;
„ Sur le débris du roi dreſſons mieux nos trophées :
„ Louis eſt impuiſſant, mais d’Artois ne l’eſt pas ;
„ D’Artois eſt auſſi beau que le fringuant Narciſſe ;
„ D’Hercule il a la force, il aura mes appas ;
„ Lui ſeul de mon affront va me faire juſtice.

Sitôt dit, elle volle à la couche du fat.
Et l’amour & la rage y vole avec elle ;
L’amour ſeul entre au lit, & livre le combat ;
L’amour a le deſſus, & le foutre ruiſſelle.

Le foutre de d’Artois, le foutre de Toinon ;
Sans ceſſe anéantis, régénérés ſans ceſſe,
Innondant de ſes flots, tettons, cul, couilles & con ;