SOC.
SOD, vans établie-à Londres pour travailler à l’avancement, •de à la culture des Arts, & des Sciences. Ellecom-mcnça- à se former vers l’année 165 8. Le Roi Charles 11. en confirma l’établissement par des lettres patentes en 166i.
Le nombre des membres qui la comportait n’est point fixé. Il y a un Prefi.dent qui convoque les assemblées,. & pro.pose les questions ; unTreforier qui reçoit, & debourse l’argent, & deux Secrc--. t-aires, qui tiennent regstre des. expériences, des decouvertes, de de tout ce qui se patte de plus remarquable. C’est d’ordinaire l’un des Secrétaires qui a la direction, de le foin des TranfaMions Plaisosophiques qui se publient tous les mois par ordre de la Société ; on peut voir par ces Tranfections quel est l’emploi, & quelle est l’occupation de la Société Royale. Le Docteur Sprat Evêque de Rochester en a écrit l’Histoire.
SOCIÉTÉ, fo dit particulièrement de celle qui se fait entre les Marchands.
Il y en a de trois fortes. La première qui se fait sous un nom collectif entre deux ou plusieurs personnes ; & on appelle la raison de la société’, les noms de ceux qui paroissent pour en faire le négoce, de signer les lettres de change, qui fouserivent, par exemple, François & Paul en compagnie.
La féconde est celle qu’on appelle en commandite, qui se fait entre des personnes dont l’une ne fait que mettre son argent dans h société, sans faire aucune fonction d’affocié. La troisième, qu’on appelle anonyme, est celle qui se fait entre des personnes qui sont affociées en secret, dont chacun fait le trafic en son particulier, & s’en rendent compte les uns aux autres, dans laquelle le Marchand vendeur n’a d’action que contre son acheteur, dpnt le nom seul paraît en public.
Il y a aussi une société anonyme qui s’appelle par participation, qui se fait pour quelque affaire particulière
- par exemple, quand un Marchand de Paris écrit à un autre de Marseille d’acheter la marchandise d’un vaisseau qu’il fçait y devoir arriver, lui promettant de payer une partie du prix, à la charge de participer au profit. L’Ordonnance de 1673. veut que l’extrait des societez, des Marchands tant en gros qu’en détail soit. enregistre au Greffe de la jurisdiction Consulaire, ou ordinaire, & mis dans un tableau exposé en public.
SOCIÉTÉ, se dit aussi du traissé, de l’acte par lequel on s’est joint, affocié ensemble.
Il a fallu produire de rapporter l’acte de société. Ce point est un article exprès delà société. Il faut avoir recours à la société.
S O C L E. subst. mafe. Terme d’Architecture. Base ou piedestal sur lequel on pose un bulle, une statuè, une colonne.
QJLI E. s. f. Espèce de sandale, patin de bois qui a deux ou trois doigts de hauteur, dont se servent les Religieux, Si entr’autres les Recollets.
La fanda ; le diffère de la ficque, en ce que la sandale a des fenielles de cuir, de que la ficque est toute de bois. Elles s’attachent toutes deux avec des courroyes. Ce mot vient du Latin foccus, qui étoit la chaussure des anciens Acteurs Comiques.
Soc ojJ E, est aussi une espèce de chaussure des Anciens qui mouraient sur le théâtre, en représentant les personnages comiques, & qui est opposée à cothurne, qui étoit une autre chaussure ou brodequin réservé aux personnages héroïques.
SOD.
SODA, subst. mafe. C’est un nom que quelques Médecins donnent à un sentiment de chaleur & d’érofion qu’on a à la gorge.
Lestoda vient de vapeurs acres qui s’élèvent de l’estomac, & qui font produites par des matières excrementeuses, qui fermentent dans te partie. Les bilieux de les hypochondriaques sont sujets au soda.
SODOMIE. s.f. Pederastie : amour pour les garçons. Menage l’appelle, le péché de non-conformité. D’Assouci condamné au feu pour Sodomie, s’évada, & se trouvant à Avignon, il s’écria, Enfin me voilà sauvé ; car je suis en terre Papale. La Chap. c’est-à-dire que la Sodomie n’est pas un crime capital en Italie, & sous la domination du Pape. Le crime de Sodomie est un cas privilégié à l’égard des Ecclesiastiques, & par consequent della competence du Juge Royal. Mr. Baillet & beaucoup d’autres ont pretendu, que Mr. de la Casa Archevêque de Benevene avoit fait un poëme à la loüange de la Sodomie, comme une œuvre divine. Mr. Menage soutient qu’il n’avoit loüé que l’amour des femmes. Le Pape Sixte IV. sur une requête qui lui fut présentée permit d’exercer la Sodomie pendant les trois plus chauds mois de l’année. Ju. Cette requête pour obtenir la permission d’exercer la Sodomie n’a jamais existé, & l’on me persuaderoit plutôt la vérité que la vraisemblance d’un tel fait. Bay.
SODOMITE. subst. masc. Celui qui commet le peché de Sodomie ; pederaste. On brûle les Sodomites.
SOE.
SOEUR, subst. fera.
Terme relatif. Fille qui est née d’un même père & de même mère qu’une autre fille ou un autre fils. Ces deux sieurs se ressembsententièrement. Ils s’aiment comme frère Sifioeur. Il y a des fioeurs qui ne font que d’un côté, law, depère, sieurs de mère.
Les neuf Soeurs, c’est-à-dire, lesneuf Muses. Les Danaïdes étpient fociété. Il y a auffidci sieurs naturelles, qui sont engendrées hors le mariage Soeurs de lait, celles qui ont tetté d’une même Nourrice & en même temps.
Les belles-fçemsfont des fioeurs qui viennent par alliance. Ce mot vient du Latin firor.
SOEUR, fo dit figurément en Morale, desReligienfes, ou des choses qui ont quelque ressemblance ou affinité. Toutes les Religieuses s’appellent Saussen
JESUS-CHRI ST ; les Soeurs du Choeur, les Religieuses Professes ; les Soeurs Layes, celles qui sont destinées au service du Couvent.
Une Soeur dente> est une fille qui s’est mise dans une grande dévotion, Les Soeurs de la Charité, font des filles qui viventen communauté sans être Religieuses.
Les Seeursde k croix, font des filles en congrégation, gouvernées par un Supérieur, & établies, pour enseigner les personnes de leursexe, à l’exemple des premières Chrétiennes, qu’on appelloit Diaconiffcs.
La Sculpture & la Peinture font fioeurs. LaPoè’sie & la Musique font sieurs pareillement.
La main droite & la main gauche s’appellent aussi fxurs.
On dit proverbialement de ironiquement, Voilà de nos fioeurs ; pour dire, des causeuses, des filles débauchées.
SOEUR-COLLETTE.
Sorte de Religieuse Ref°r’mée de Sainte Claire. Elle déguisa deux de ses assiss e » Soeurs-Collettes. B. RAB.
SOF.
SOFA, subst. mafe. Terme de Relations.
C’est un. espèce d’estrade dont on use en Orient, qui est élevée d’un demi-pied au dessus du niveau de la chambre, 01 de la faie, & qui est le lieu d’honneur où l’on reçoit les personnes les plus remarquables.. Les Ambassade"’5
