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poëtes sur le malheur du temps et sur l’ingratitude de leur siecle.

Chapitre 6.

Continuation du mesme sujet, avec la liste des hommes de lettres morts de faim ou à l’hospital, illustrée des exemples d’Homere et de Torquato Tasso.

Chapitre 7.

Examen de la comparaison faite par quelques-uns d’un vray Mecenas au phœnix ; où il est montré que, si elle est juste en considerant sa rareté, elle cloche en ce qu’il ne dure pas 500 ans, et qu’il n’en renaist pas un autre de sa cendre.

Chapitre 8.

Du choix judicieux qu’on doit faire des Mecenas, et que les plus ignorans sont les meilleurs, vérifié par raisons et inductions.

Chapitre 9.

Difference des Mecenas de cour et des Mecenas de robe ; avec une observation que ceux-cy sont tres-dangereux, à cause que d’ordinaire ils se contentent de promettre de vous faire gagner un procès ou de vous servir en temps et lieu.

Chapitre 10.

Eloges de monsieur de Montauron121, Mecenas bourgeois, premier de ce nom, recüeillis des epistres dedicatoires des meilleurs esprits de ce temps. Avec quelques regrets poëtiques sur sa decadence.



121. Fameux financier, Mécène bourgeois, comme dit Furetière. Corneille lui dédia Cinna. (V. son Historiette dans Tallemant, 1re édit., V, p. 15.)