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Chapitre 6.

Jugement des dedicaces railleuses et satyriques, comme de celles faites à un petit chien, à une guenon, à personne, et autres semblables ; et du grand tort qu’elles ont fait à tous les autheurs trafiquans en maroquin.

Chapitre 7.

Refutation de l’erreur populaire qui a fait croire à quelques-uns qu’un nom illustre de prince ou de grand seigneur mis au devant d’un livre servoit à le deffendre contre la médisance et l’envie. Plusieurs exemples justificatifs du contraire.

Chapitre 8.

Des dedicaces bourgeoises et faites à des amis non reprouvées, et comparées à l’onguent miton-mitaine, qui ne fait ny bien ny mal.

Chapitre 9.

Plainte et denonciation contre Rangouze, d’avoir fait un livre de telle nature, qu’autant de lettres sont autant de dedicaces ; sur laquelle l’autheur soûtient que son procès luy doit estre fait, comme à ces magiciens qui se servent de pistoles volantes.

Chapitre 10.

Sous quel aspect d’astres il fait bon semer et planter des eloges pour en recüeillir le fruit dans la saison. Avec l’horoscope d’un livre infortuné, qui ne fut pas seulement payé d’un grand mercy.