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RITSOU-SHÛ

ples (ou plutôt de leurs écoles) sont : Dharmagupta (Don-mou-takou), Sarvâstivâda (Sappa-tta), Kâçyapîya (Ka-chô-bi), Mahî-çâsaka (Mi-cha-sokou) et Vâtsîputrîya (Ba-so-fou-ra).

Sous la dynastie de Gui de la famille de , (220-265), Dharmakâla (Hô-ji) commença à enseigner le Vinaya en Chine. En 403, Buddhayaças (Kakou-myô) apporta et traduisit pour la première fois le Vinaya complet (Shi-boun-ritsou) sous la dynastie de Shin, de la famille de . Telles sont les dates de la transmission du Vinaya en Chine. Soixante ans après, vivait un Chinois, maître de l’École Vinaya, nommé Hô-sô qui était bien versé dans le Mahâsâṃghîka Vinaya (Ma-ka-sô-gui-ritsou). Mais ce Vinaya n’était pas en harmonie avec celui de l’école Dharmagupta qui avait été adopté en Chine depuis Dharmakâla ; aussi commença-t-il à enseigner le Vinaya des Quatre Divisions à la place de celui du Mahâsâṃghîka. Depuis ce temps jusqu’à la dynastie des T’ang, qui dura de 618 à 907, les Bouddhistes chinois suivirent unanimement le Vinaya de l’école Dharmagupta ; ce fut là un des résultats des efforts de Hô-sô.

Mais Dô-sen Nan-zan-Daï-shi fut le vrai fondateur de la secte Vinaya en Chine. Parmi ses ouvrages, il y en a qui sont intitulés les Trois Grands Livres du Vinaya (Ritsou-San-daï-bou) à savoir :

1o Kaï-cho (Commentaire sur le Çîla) en huit livres.

2o Gô-cho (Commentaire sur le Karman) en huit livres.