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NITHI-REN-SHÛ

corps est le Bouddha antérieur (Hon-zon), notre pensée, la bonne loi (Daï-mokou) et notre demeure, la Terre-Pure de la Lumière calme (Kaï-dan), et de plus que nous devons demeurer dans le Dharma-dhâtu (état spirituel) de notre pensée.

Quoique les règles pratiques du Bouddhisme diffèrent dans chaque secte, les trois Instructions : moralité supérieure (Kaï), pensée supérieure (), et savoir supérieur (E) sont partout comptées pour les plus importantes. Par la moralité supérieure on préserve son corps des mauvaises actions ; par la pensée supérieure on en préserve son esprit ; par le savoir supérieur on sort de la confusion pour parvenir à la connaissance parfaite. Il n’y a aucune secte bouddhique qui n’observe ces trois instructions comme le principe de sa pratique, quoique chacune d’elles ait ses principes propres. Il en est de même de cette secte.

Les trois grandes lois ésotériques y représentent les Trois Instructions. Le Kaï-dan est naturellement la moralité supérieure. Le plier à l’Objet du culte de tout cœur et méditer sur la Bonne Loi sont la pensée supérieure. La répétition du Titre du Sûtra qui contient la sagesse de tous les Bouddhas est le savoir supérieur.

L’observance rigoureuse de ces trois lois ésotériques mène à l’accomplissement des trois Instructions et à d’incalculables Samâdhis (méditations) et aux Pâramitâs (perfections pratiques). Et même les hommes inintelli-