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LE BOUDDHISME JAPONAIS

les hommes et toutes les femmes, quels qu’ils soient, méchants et bons, intelligents ou faibles d’esprit, dans le chemin du Bouddhisme. Son but aussi fut d’exposer la sagesse du Véhicule Unique de Bouddha qui est juste et égal, après avoir fondu les distinctions des enseignements antérieurs. Quant au système relatif à l’état antérieur (Hon-mon), le voici : il montre la source première de tous les êtres vivants, et l’état réel d’illumination des Bouddhas qui ont paru, paraissent, et paraîtront dans les trois temps (passé, présent, et avenir) ; il fait voir aussi que tous les Dharmas sont bons et que tous les êtres vivants ont la nature du Bouddha.

Le Bhagavat ne transmit pas cette Bonne Loi de la doctrine définitive aux Bodhisattvas ordinaires, tels que Manjuçrî, Bhaishajyarâja (Yakou-ô) etc. Comment la transmit-il à ses disciples inférieurs ? Il la transmit au Bodhisattva Viçishtaçâritra (Jû-guyô) et aux autres personnes qui ont la même dignité, dans la grande cérémonie. Le lieu qu’il leur indiqua pour la propager est ce monde Sahâ (ou Jambudvîpa), et le temps fixé s’appelle la Période du Dernier Jour de la Loi. C’est ce qu’on appelle la Transmission spéciale de la Doctrine définitive du Saddharma-Puṇḍarika.

trois grandes lois ésotériques

Le point important de la doctrine de la secte de Nithi-ren