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ten-daï shû

Dô-soui la même doctrine. Il la propagea aussi au Japon de concert avec Saï-thiô. Après sa mort, il reçut le titre de Shû-zen-Daï-shi.

Les successeurs de Saï-thiô furent En-thiô et En-nyn. En 838, En-nyn alla en Chine et y resta dix ans pour bien étudier cette doctrine. En 851, Thi-shô-Daï-shi se rendit en Chine sur l’ordre de l’empereur et y apprit de Ryo-shô, neuvième successeur de Ten-daï-Daï-shi, la profonde portée de la doctrine de cette secte. Quand il fut de retour au Japon, il la transmit à Ryo-yu, et compléta le système de la doctrine. Depuis cette époque, les grands docteurs de cette école ne cessèrent pas de se rendre en Chine. On peut voir par là la vitalité florissante de cette secte.

La transmission de cette doctrine au Japon a suivi deux lignes. La première, c’est la ligne de la transmission dite du San-mon (Hi-eï-zan), celle qui fut transmise par Saï-thiô à En-nyn, En-tyo, etc. La seconde, c’est la ligne de transmission dite du Ji-mon (Mi-i-déra) celle qui fut transmise par Thi-shô à Ryo-yu. Peu à peu cette secte s’étendit dans toutes les villes et se divisa en un grand nombre de branches différentes.

II. Doctrine de la secte

Selon cette École, il y a quatre enseignements (Shi-kyô) et cinq périodes (Go-ji) dans les prédications du