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LE BOUDDHISME JAPONAIS

Le sixième, Shô-ryô Daï-shi (son nom de famille était Ka-Kô et son prénom Thiô-kwan) demeura sur la montagne Go-Daï et compila le Daï-sho-sho, grand commentaire sur l’Avataṃsaka-sûtra en quatre-vingts livres.

Le septième, Kéï-hô-zen-ji (son nom de famille était Ka et son prénom Shû-mitsou) demeura dans le monastère Sô-dô, sur la montagne Shû-nan et propagea la doctrine.

En 736, un maître chinois de l’école de Vinaya, Dô-sen vint au Japon, et y apporta pour la première fois les ouvrages de Ké-gon. Quatre ans après, Ryô-ben fit à l’empereur du Japon, Shô-mou, un rapport à la suite duquel un prêtre coréen Shin-shô fut chargé officiellement d’expliquer l’Avataṃsaka-sûtra de soixante livres, dans la salle Kon-shô (Cloche d’or) du Grand Monastère oriental (Tô-daï-ji). Cette lecture dura trois ans, et, depuis ce jour l’enseignement de ce sûtra se donne annuellement dans le Grand Monastère oriental.


II. Doctrine de la secte
PRÉDICATION DE BOUDDHA. EXPLICATION DU MOT « KÉ GON-GUYÔ »

Lorsque Câkyamuni eut atteint le plus haut degré de la vérité, il garda le silence pendant une semaine, méditant sur la doctrine qui venait de se révéler à lui et