l’ « unique connaissance » renferme le monde idéal et le monde phénoménal.
Les cent dharmas énumérés dans le Çâstra de cette secte sont les éléments des cinq classes qui sont ci-dessus mentionnées. Il y a les huit « rois de l’intellect », les cinquante et un « dharmas intellectuels », les onze « dharmas formels », les vingt-quatre « dharmas en dehors de l’intellect », et les six « Asaṃskṛita-Dharmas ». Tels sont les cent dharmas du Vidyâ-mâtra-siddhi-Çastra (Jo-yui-shiki-ron), où ils sont aussi partagés en dharmas de « matérialité » (Ji) et dharmas de « raison » (Ri). De plus, ils sont appelés, dans leur ensemble, « l’unique connaissance » (Yui-shiki). Dans le Yoga-Çâstra, il y a six cent soixante dharmas énumérés.
Pour exposer cette doctrine, nous devons rechercher la nature de l’objet et du sujet de la méditation. L’objet de la méditation comprend tous les dharmas phénoménaux et absolus qui sont de trois différentes natures : de la nature imaginaire, de la nature relative et de la nature absolue. Il y en a cinq espèces désignées par les termes techniques suivants :
1o Connaissance qui rejette le faux et conserve la vérité (Kén-kô-zon-jitsou-shiki), c’est-à-dire qu’elle rejette la nature imaginaire (parakalpita-lakshana ; Hen-gué-