liceat. » (Modest., lib. xii) ; « Actus via duplex est, qua occurrentia sibi invicem vehicula commeare possunt. » (Adr. Junius, in Nomencl.)
143. ↑ — Vicinales vias, agrestesque. Les chemins appelés vicinales sont ceux que tracent les particuliers sur les limites de leurs propriétés, et qui servent également aux propriétaires voisins ; les viæ agrestes étaient des chemins pratiqués dans l’intérieur des propriétés, soit pour l’agrément, soit pour l’exploitation. Telle est, du moins, l’explication qu’en a donnée Poléni, après avoir consulté tout ce qui a été écrit sur cette matière.
144. ↑ — Monumentis. On entend ici par monuments, les tombeaux, colonnes, pyramides, obélisques, etc., consacrés à la mémoire des personnes ou des événements.
145. ↑ — Per quæ et opera publica corrumpuntur. M. Dederich lit et quæ par ea opera rei publicæ corumpantur.
146. ↑ — Si continentia ædificia. Sous-entendu essent. M. Dederich lit intra contin. ædif. Il est probable que Frontin entend par ædificia, l’ensemble des constructions appartenant à une propriété, y compris les murs d’enceinte, ce qui paraît suffisamment indiqué quelques lignes plus bas : Arbores, etc… inclusæ ædificiis.
147. ↑ — H.-S. dena millia. Au temps d’Auguste, le sesterce valait un peu plus de vingt de nos centimes : dix mille sesterces font 2,037 fr. 92 c.
1&8. ↑ — Per… latera passim. M. Dederich remplit ainsi cette lacune : Per fistularum vulneratarum latera.
149. ↑ — T. Quinctius Crispinus cos. Les commentateurs pensent qu’il s’agit ici de celui qui fut consul avec Néron Claudius Drusus, l’an 745 de Rome.
150. ↑ — Populum jure rogavit, papulusque jure scivit. Formule depuis longtemps en usage chez les Romains : Cedo illa legitima : coss. populum. jure. rogaverunt ; hoc enim a majoribus accepimus jus rogandi, populusque. jure. scivit. (Cicéron, Philippique ière, ch. 24.)
151. ↑ — Pro rostris ædis divi Julii. Il y avait deux tribunes aux harangues, l’ancienne et la nouvelle (les rostres anciens et les nouveaux). Celle-ci était placée devant le temple de J. César, à l’endroit où l’on avait célébré les funérailles du dictateur. Suétone nous apprend qu’Auguste fut loué successivement, après sa mort, à chacune de ces deux tribunes (Oct. Aug. ch. c).