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NOTES.

peux éloge, que Juste-Lipse a rapproché de ces deux vers de Martial :

Terrarum dea, gentiumque Roma,
Cui par est nihil, et nihil secundum.
(Epigr. lib. II, ep. 8.)

101. Alia jam munditiarum facies.Voyez plus bas, § 111, note 128.

102. Si putei exstructi objecti sint. J’ai traduit putei d’après la note suivante de Barbaro, commentateur de Vitruve : « Æstuaria, quibus respirare posset perfluens aqua, et vis spiritus relaxaretur, ne conclusus aer cursum aquee moraretur. » Cf. Vitruve, liv. vii, ch. 7, et les notes de Perrault.

103. Purissimo defluens lacu. L’Anio, qui prenait sa source près de Treba Augusta, dans le pays des Èques, traversait trois petits lacs appelés Simbruina stagna, au-dessus de Sublaqueum, aujourd’hui Subiaco. — Voyez Pline, liv. iii, ch. 12 ; et Cluvier, Italia antiqua.

104. Quo tempore, etc. Les éditions antérieures à celle de Wesel portent : « Quo tempore exit gratior aquarum sinceritas, et exigitur, » ce qui est beaucoup moins clair.

105. Inferior. Je lis comme M. Dederich ; les autres éditions donnent interior, leçon que Poleni a peine à expliquer.

106. Supra Trebam Augustam.Voyez la note 103.

107. Præscriberte titulo. L’itinéraire d’Antonin fait mention d’une aqua Trajana.

108. Vectigalis.Voyez la note 134.

109. In domos principuim civiatis dabatur. Cette faveur était sans doute accordée aux premiers de la ville comme une récompense de services, ou pour tout autre motif, qui n’infirmait en rien les droits absolus du peuple.

110. A censoribus permissum. Cicéron (de Legibus, lib. iii, c. 3) établit ainsi les droits des censeurs : « Censores populi ævitates, soboles, familias, pecuniasque censento ; urbis templa, vias, aquas, ærarium, vectigalia tuento ; populique partes in tribus distribuunto, etc. » Les premiers censeurs, considérés comme magistrats spéciaux, furent créés l’an de Rome 311. Tibère les supprime. Les édiles, qui avaient été institués l’an 160 de Rome, subsistèrent jusqu’à Constantin.

111. Tutelam autem aquarum singularum locari. Il y avait