20. ↑ — Ex manubiis de Pyrrho captis. « Sous le nom de manubia, il faut comprendre non-seulement l’argent, mais tout ce que les questeurs retiraient de la vente des esclaves et de toute espèce de butin, même de l’aliénation des terres conquises dans cette guerre. » (Niebuhr, trad. de M. de Golbéry, t. vi, p. 326.)
21. ↑ — De consummando ejus aquæ opere… Il y a ici une lacune que M. Dederich remplit par ces mots : Frequentibus autem Romanorum bellis prætermisso, demum post nonum annum rursus Minutius Prætor rem retulit, restitution que les vestiges des manuscrits ne justifient pas complètement.
22. ↑ — Extra portam… Corradin ajoute Reatinam, et M. Dederich Baranam.
23. ↑ — Prætor inter cives et peregrinos. Ce prêteur était, pour cette raison, appelé peregrinus, ce qui le distinguait du prætor urbanus.
24. ↑ — In urbem perduceret. Au lieu des mots qui suivent dans le texte, jusqu’à eam aquam inclusivement, l’édition de Wesel porte : Qui lapide quadrato ampliores ductus excitavit, perque illos aquam, quam acquisiverat reipublicæ commodo, trium millium opera fabrorum duxit, etc.
25. ↑ — Sestertium iv et octogies. Huit millions quatre cent mille sesterces valaient, jusqu’au temps d’Auguste, 1,711,850 fr. M. Dederich lit sest. millies octingenties.
26. ↑ — Ad milliarium xxxviii sinistrorsus. Poleni écrit xxxvi prétendant que, du trente-sixième milliaire de la voie Valérienne, où l’eau Marcia était prise, l’aqueduc aurait fait un trop grand détour pour aller jusque vers le trente-huitième de la voie Sublacensis. Cette raison ne nous a pas paru suffisante pour nous éloigner des manuscrits (du Mont-Cassin et d’Urhin) et des anciennes éditions, qui portent ad milliarium trigesimum octavum.
27. ↑ — Intra passuum cc… Après ces mots, M. Dederich restitue ainsi le texte : « Intra spatium passuum cc fontium infinita multitudine sub fornicibus petræis scatenti, stat immobilis stagni modo, colore perviridi. »
28. ↑ — Anno post Urbem conditam dccxix.. Les fastes placent en l’an de Rome 721 le consulat d’Auguste et de L. Volcatius, au lieu de l’attribuer à l’année 719, que nous trouvons dans Frontin. Cette différence de deux années se reproduit à chacune des époques données par notre auteur postérieurement à l’an 500 de la fondation de Rome.