Les Stratagèmes ont été traduits en italien par Durantino, Venise, 1536, in-8o ; et par Ant. Gandini, Venise, 1574, in-4o ; — en espagnol, par de Avila, Salamanque, 1516, in-4o ; — en anglais, Londres, 1539, in-8o ; — en allemand par Schœffer, en 1532 ; par Fronsperg, Francfort, 1578, in-f° ; et par Kind, avec Polyen, Leipzig, in-8o.
Les traductions françaises du même ouvrage sont : 1° celle d’Émery de Saint-Rose, citée par Remy Rousseau, auteur, ou plutôt éditeur d’un ouvrage intitulé Ruses et cautelles de guerre, Paris, in-8o, 1514 ; 2° celle de Perrot d’Ablancourt, Paris, 1770, in-18, reproduite, à peu de chose près, dans le tome IIIe de la Biblioth. historique militaire, publiée par MM. Liskenne et Sauvan, Paris, 1840, gr. in-8o ; elle justifie pleinement le malicieux propos des contemporains de d’Ablancourt sur ses traductions ; 3° enfin celle de 1772, par un ancien officier, précédée de recherches sur Frontin, Paris, chez Didot, 1772, in-8o. Celle-ci est faite avec soin, et, quoiqu’elle ne soit pas toujours élégante, que la langue française y soit même parfois maltraitée, on doit du moins reconnaître qu’elle est bien supérieure à la précédente, sous le rapport de la fidélité.
Le Mémoire sur les Aqueducs a été traduit en italien par Balthasar Orsini, Pérouse, 1805, in-8o, avec le texte latin d’après Poleni, des notes et des figures ; en allemand, par M. Dederich (voyez l’édition de 1841).
Il n’a été imprimé de cet ouvrage qu’une seule traduction en français, celle de M. Rondelet, architecte, membre de l’Institut ; elle est précédée d’une notice sur Frontin, de notions préliminaires sur les poids, les mesures, les monnaies, et la manière de compter des Romains ; suivie de la description des principaux aqueducs construits jusqu’à nos jours ; des lois ou constitutions impériales sur les aqueducs,