Page:Frontin - Les Stratagèmes - Aqueducs de la ville de Rome, trad Bailly, 1848.djvu/17

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
15
ET SUR SES ÉCRITS.
1779. Leyde, in-8o. Réimpression de l’édition de 1731, avec quelques notes de plus, par Corn. Oudendorp.
1788. Deux-Ponts, in-8o. Les Stratagèmes et les Aqueducs, édition qui réunit les textes d’Oudendorp et de Poleni, sans autres notes que les restitutions souvent contestables de Corradino d’All’Aglio, qui avaient été imprimées séparément du texte, à Venise, en 1742, in-4o.
1792. Altona, in-8o. Les Aqueducs, par G.-Ch. Adler, qui a reproduit une partie des notes de Poleni et des autres commentateurs, et en a donné lui-même quelques-unes.
1798. Gœttingue, in-8o. Les Stratagèmes, édition de Ge.-Frid. Wiegmann, destinée aux écoles.
1841. Vesel, in-8o. Les Aqueducs, belle édition, due aux soins de M. André Dederich, qui y a joint une traduction allemande. À l’aide des travaux d’un savant allemand, Chr.-Lud.-Frid. Schultz, travaux basés sur la collation des manuscrits, M. Dederich a donné une édition qui peut, en plusieurs endroits, soutenir la comparaison avec celle de Poleni. Il faut cependant reconnaître que ses restitutions de texte, bien qu’elles prouvent une rare sagacité, sont souvent trop hardies.


TRADUCTIONS.


Les Stratagèmes ont été traduits en italien par Durantino, Venise, 1536, in-8o ; et par Ant. Gandini, Venise, 1574, in-4o ; — en espagnol, par de Avila, Salamanque, 1516, in-4o ; — en anglais, Londres, 1539, in-8o ; — en allemand par Schœffer, en 1532 ; par Fronsperg, Francfort, 1578, in-f° ; et par Kind, avec Polyen, Leipzig, in-8o.

Les traductions françaises du même ouvrage sont : 1° celle d’Émery de Saint-Rose, citée par Remy Rousseau, auteur, ou plutôt éditeur d’un ouvrage intitulé Ruses et cautelles de guerre, Paris, in-8o, 1514 ; 2° celle de Perrot d’Ablancourt, Paris, 1770, in-18, reproduite, à peu de chose près, dans le tome IIIe de la Biblioth. historique militaire, publiée par MM. Liskenne et Sauvan, Paris, 1840, gr. in-8o ; elle justifie pleinement le malicieux propos des contemporains de d’Ablancourt sur ses traductions ; 3° enfin celle de 1772, par un ancien officier, précédée de recherches sur Frontin, Paris, chez Didot, 1772, in-8o. Celle-ci est faite avec soin, et, quoiqu’elle ne soit pas toujours élégante, que la langue française y soit même parfois maltraitée, on doit du moins reconnaître qu’elle est bien supérieure à la précédente, sous le rapport de la fidélité.

Le Mémoire sur les Aqueducs a été traduit en italien par Balthasar Orsini, Pérouse, 1805, in-8o, avec le texte latin d’après Poleni, des notes et des figures ; en allemand, par M. Dederich (voyez l’édition de 1841).

Il n’a été imprimé de cet ouvrage qu’une seule traduction en français, celle de M. Rondelet, architecte, membre de l’Institut ; elle est précédée d’une notice sur Frontin, de notions préliminaires sur les poids, les mesures, les monnaies, et la manière de compter des Romains ; suivie de la description des principaux aqueducs construits jusqu’à nos jours ; des lois ou constitutions impériales sur les aqueducs,