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l’homme à l’hispano

— J’admire son geste, cria M. de Saint-Brémond. Je suis élève de Saumur. Je n’aimerais pas m’entendre dire que je me tiens à cheval comme un cow-boy de cinéma.

— Stéphane se débarrasse d’Oswill avec raison, continua M. de Sola, sans vouloir suivre son hôte dans ses histoires de dadas. Elle sera heureuse avec M. Dewalter. J’ai des renseignements.

Pascaline lui sourit et l’approuva.

On racontait qu’elle avait eu des bontés pour Sola. Elle lui demanda ce qu’on lui avait dit de Dewalter ? C’étaient des choses vagues. Mais les de Jouvre semblaient mieux au courant. Ils croyaient que l’amant de Stéphane avait plusieurs années auparavant, hérité d’un oncle cardinal, qu’il était bon catholique et que, certainement, il obtiendrait dans l’avenir des facilités pour faire rompre en cour de Rome le mariage religieux de Stéphane.

— Il faudrait qu’Oswill y consentit et feignit l’un des cas d’annulation, répondit encore M. de Sola. S. M. Alphonse XIII m’a raconté Elle-même qu’Elle n’avait pu obtenir la cassation pour un ménage espagnol qu’Elle protégeait.

— C’est extrêmement difficile, conclut le colonel. Du temps de Napoléon, quand on avait le pape sous la main, on ne pouvait déjà pas en sortir. Mais qu’importe ! Ces jeunes gens, à Oloron, se passent parfaitement de toute espèce de mariage, même civil.