splendide monument. À cette première pensée il ajouta l’idée d’immortaliser dans le marbre la mémoire de nos soldats canadiens tombés sur le champ de bataille.
Jeanne D’Arc est debout et porte le costume militaire. La nuit, cette héroine de la France est visible, car elle tient dans sa main une brillante et vive lumière. Cette lumière est généreusement fournie par la « Montréal Public Service Corporation » à la demande de son donateur.
M. Lorrain est un actif et un débrouillard. Il est de tous les mouvements. Il possède une immense manufacture de tomates où il emploie 35 femmes et 40 hommes et dans laquelle il fabrique chaque année, en moyenne, 13,000 boites représentant 150,000 livres de tomates. Cette manufacture a été fondée en 1891 par son père Monsieur Eusèbe Lorrain. Elle a aujourd’hui 116 pieds de longueur par 50 de largeur avec deux annexes de 112 par 24.
Malgré cette occupation Monsieur Wilfrid Lorrain ne trouve pas moins le temps de faire de l’immeuble, de l’assurance et d’être membre de toutes les sociétés possibles.
Le gouvernement provincial le nomma Juge de Paix en 1917. Directeur des Forestiers, agent de la Nationale, administrateur de la desserte qui lui doit sa naissance, préfet du Comté Laval en 1917 et 1918, membre de plusieurs clubs choisis, organisateur des Maraîchers dont il fut le secrétaire pendant 3 ans, secrétaire de la Commission Scolai-