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DE JEAN FROISSART.

» Chose qui à vantise touche. »
Ensi Desir lies et joious
À moi qui estoie anoious
De ce qu’il demoroit jà tant,
Et qui me tenoie en estant
Enfremés dedens le buisson,
Tout ensi qu’en une prison,
Est revenus apertement.
Encor puis son departement
Sus l’estat dont peu me casti
Avoie un virelay basti,
Lequel vous orés sans attente
S’en responderés vostre entente.

Virelay.

Or n’est-il si grant douçour
Que de penser sans sejour
À sa douce dame gaie.
J’ai ce penser qui me paie
Ensi qu’il doit, nuit et jour ;

Je vous voeil dire comment :
Premierement
Je ne cesse nullement
Que de penser
À ma dame entirement
Et liement.
Cilz pensers me vient souvent
Amonnester