Page:Froissart - Poésies (1829).djvu/28

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
12
VIE

dans plusieurs Mss. à la tête du 4.e volume de la Chronique de Froissart.

« À la requeste, comtemplation et plaisance de très-haut, et noble prince, mon très-cher seigneur et mon maistre Guy de Chastillon, comte de Chimay et de Blois, seigneur d’Avesne, de Beaumont, d’Escounehove[1] et de là Gode[2] : je Jehan Froissard, prestre, chapelain à mon très-cher seigneur dessus nommé, et pour le temps de lors trésorier et chanoine de Chimay et de l’Isle en Flandres, me suis de nouvel reveillé et entré dans ma forge, pour ouvrer et forgier en la haulte et noble matière de laquelle du temps passé je me suis ensonnié, laquelle traicte et propose les faits et les advenues des guerres de France et d’Angleterre, et de tous leurs conjoints et leurs adherans, et comme il appert clèrement par les traictiés qui sont clos jusqu’au jour de la présente datte de mon resveil. Or considerez entre vous qui le lisez, et avez leu, ou orrez lire,

    est déplacée et tronquée. Ce que le Mss. contient de plus que l’imprimé se lit ici en caractères italiques. J’ai donné la préface entière dans mon édition.

  1. C’est Schone hove, petite ville des Provinces-unies, sur la rivière de Leck, à trois lieues de Rotterdam. Voyez Maty, Dictionn. Géogr. et les Délices des Pays-Bas.
  2. Goude, Gouda, ou Ter-gow, ville des Provinces-unies, à l’embouchure de la petite rivière de Gou d’où elle tire son nom, à trois