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INDEX DES NOMS PROPRES
29836, 29985–29986, 30058.
Aramé, chevalier, neveu germain (4214) ou cousin (4217) d’Agamar, 4207 à 4339.
Aratelet, chevalier, 6639.
Archenai, en Northumberland, 28368 ; forêt enchantée.
Argente, demoiselle de compagnie de Florée, 6477 ; appelée aussi Argentine, 6483.
Argentine, chambrière d’Hermondine, 12171, 12185–12186, 12213, 17051, 17100, 17119, 17123, 17392, 17395, 17469, 17675, 17835, 23270 ; appelée aussi Argente, 12324, 16932, 16937, 17036, 17129, 17136, 17154, 17301, 17368, 17401.
Arselon, chevalier irlandais, frère d’Albanor, 23419 à 23539, [23775 à 23791].
Artus, roi de Bretagne, 1, 1758, 2004, etc.


Balastre, chevalier, l’un des frères de Madrigai, 10420, 10829, 11066, 11095, 11218, 11252, 11260, 11295, 11327. — Balastre est à joindre aux noms que l’auteur de Meliador a empruntés aux guerriers anglais de son temps (voir t. I, p. lx). « Thumas Balastre » figure en effet, à plusieurs reprises, dans le premier livre des Chroniques de Froissart. Armé chevalier en 1360 par le roi Édouard III, alors que ce monarque campait devant Paris, Froissart le mentionne en même temps que Dagorisset, au nombre des plus remarquables parmi les chevaliers qui, en 1367, accompagnèrent le Prince Noir et don Pèdre en Espagne. Deux ans plus tard, il prenait part à la guerre d’Aquitaine, et cette fois encore Froissart inscrit son nom à côté de celui de Dagorisset en énumérant les principaux personnages de l’armée de Robert Knolles, puis de celle de Chandos. Fait prisonnier devant Périgueux, Balastre fut bientôt échangé contre Caponnet de Caponval, et on le retrouve en 1370, une fois de plus auprès de Dagorisset, dans les rangs de la petite armée anglo-gasconne formée en vue de secourir la ville de Thouars qu’assiégeaient les Français. Kervyn de Lettenhove (en son édition des Chroniques, t. XX, p. 244) admet que ce personnage n’est point différent de Thomas Banastre que Froissart et Walsingham nous mon-