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Les manuscrits de Méliador

sidor an II aux archives du domaine nationale du département de Paris[1], ont reçu depuis aux Archives nationales la cote T*  201, nos 65 et 67.

Ces fragments consistent donc en deux feuillets doubles, provenant évidemment de deux cahiers différents. Leur emploi à titre de couverture les a exposés à toutes sortes d’outrages, de sorte que le déchiffrement n’en est ni très complet ni très sûr. Nous en avons publié le texte en 1891 dans la Romania[2] et nous pensions pouvoir utiliser sans difficulté aucune les trois premiers dans la présente édition de Meliador ; mais la différence est telle entre le texte de ces trois feuillets et les parties correspondantes de B que nous en avons dû reproduire d’importants morceaux à la fin de nos tomes II et III. On trouvera également dans l’appendice de notre troisième volume le texte du quatrième fragment qui, suivant toute apparence, appartenait à l’un des épisodes postérieurs au mariage de Méliador et qui, conséquemment, n’existait plus dans le manuscrit B.


B porte aujourd’hui le no  12557 du fonds français de la Bibliothèque nationale (olim supplément français, no  109). Indiqué dans les catalogues manuscrits de cet important dépôt sous le titre inexact de

  1. Ces faits résultent des documents contenus dans le carton T 1610 (inventaire C 54) des Archives nationales.
  2. Tome XX, p. 403–416 (article intitulé : Un fragment retrouvé du Meliador de Froissart).