Elesvous tantos caudement
L’un dessus l’autre revenu :
Si s’encontrent par grant vertu
As espées trencans et nues,
De quoi, as premieres venues,
Il s’en donnent grans horïons. f. 65 d
Certes, li mendres d’yaus est bons
Pour la guerre et pour la bataille.
Il jettent tous les cops de taille,
De quoi il vien[en]t contremont.
Merveilles d’apertises font,
Et plaisant les fait regarder
Comment il scevent behourder,
En tournoiant de leurs espées
Et en donnant tres grans collées
Dessus les hÿaumes d’acier.
Il samblent qu’il voelent forgier
L’un sus l’autre. Ensi se detaillent
Et si grans hatiplas se baillent
Que cil qui les voient au tour
Ont merveilles de leur estour,
Comment il poeent tant durer
Sans yaus jus a terre porter
Ou yaus mehagnier malement ;
Mais il se scevent sagement
Couvrir, garder et escremir,
Sans yaus nullement descouvrir.
essires Camelz fu moult durs :
Ce sambloit que ce fust .i. murs
De son corps montés a cheval,
Et quant au plain poet le vassal
Le bleu chevalier consieuir
De l’espée, par grant aïr,
Il li donne .i. cop si pesant,
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