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Que l’infernal dégoût des choses éphémères,
Le regret douloureux du temps évanoui,
Et l’aspiration vers les saintes chimères,
Et l’âcre désespoir, et l’incurable ennui.

Donc, n’ayant pas vécu tout ce que la luxure
Lui permettait d’attendre et d’espérer encor,
Il mourut, comme un Dieu, d’une immense blessure,
Ou plutôt, comme un Ange, il prit son grand essor.

Et maintenant il vit dans les lys séraphiques ;
Et c’est avec des yeux en pleurs que nous voyons
Apparaître parfois dans les cieux pacifiques
Ses yeux éclaboussés d’astres et de rayons.