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Les pieds couverts, encor des fanges de la route,
Pleins de beauté ;
Et dès lors ils vivront dans ce ciel pendant toute
L’éternité.

L’air divin s’emplira d’une immense harmonie ;
Et les Dieux blancs
Leur chanteront la joie et l’extase infinie
En des chants lents.

Et les déesses dont les lèvres sont des roses
Leur chanteront
Les jours évanouis qui furent si moroses.
Ils les verront !

Ils verront resplendir les déesses aux torses
Miraculeux.
Et c’est ce qui fera qu’ils seront pleins de forces
Dans les ciels bleus.

Eux-mêmes, en voyant se joindre les déesses
À leurs travaux,
Chanteront les plaisirs sacrés et les ivresses
Des jours nouveaux.