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L’ÉTERNEL FOYER


C’est l’usage que, dans les plus pauvres chaumières,
L’hiver, après le jour, quand toutes les lumières
Sont éteintes et qu’on n’entend plus aucun bruit,
La famille s’assemble autour du feu qui luit ;
Et les mères, et les enfants, et les aïeules
Contentes d’avoir chaud et de n’être plus seules,
Entourent le foyer en présentant leurs mains !
Et c’est l’usage aussi, lorsque sur les chemins
Quelque mendiant passe, au froid, au vent qui lutte,
À la soif, à la faim, aux ténèbres en butte,