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XXI

LA FENÊTRE


 
Comme je parcourais en bas d’une fenêtre
La rue où j’ai pleuré si fort un certain soir,
Je me souvins du grand, magnifique et cher être,
Qui partit une nuit pour ne plus reparaître,
Être mélancolique impossible à revoir !

Et la haute fenêtre alors me sembla verte
Dans le vague et mortel mirage de la nuit.
Immédiatement j’entendis un grand bruit.
Et je crus aussitôt qu’elle s’était ouverte,
La fenêtre ancienne où Dieu m’avait conduit.