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XXIX

LES BIENFAITS DE LA MORT


 
En hiver, dans les nuits obscures,
Les morts lèvent leurs bras pierreux
Et, sortant de leurs sépultures,
S’assemblent pour causer entre eux.
Sur l’herbe des grands cimetières
Ils s’asseoient en cercle, tout blancs,
Et discourent des nuits entières,
Graves sous leurs linceuls tremblants.