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XXI

LE LÂCHE


 
Pour toi seule j’aurai vécu des jours stériles.

Le soir où je partis vers les luttes viriles,
Tragique, armé de pied en cap comme un guerrier,
Pour gagner à mon front la palme de laurier,
Ce soir fut magnifique et beau comme un mensonge.
Mon cœur en est encor plein d’orgueil, quand j’y songe.
J’allais, les yeux tournés vers l’horizon béni.

Puis je t’ai rencontrée ; alors ce fut fini.