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Je chercherai de vieux rhythmes, sur qui mes vieilles
Douleurs se poseront à toute heure, pareilles
À ces tristes oiseaux qui viennent s’endormir
Sur des branches. Alors on m’entendra gémir,
Gémir, gémir, vers le silence des campagnes,
Jusqu’au soir ! Ô la plus douce de mes compagnes,
Mais dont un douloureux et terrible destin
M’a séparé ! J’irai, chantant jusqu’au matin
Sur ces vieux airs plaintifs et pourtant pleins de charmes
La chanson des baisers et la chanson des larmes.