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PENDANT LE BAL


 
Quand le bal sinueux promène ses beaux couples,
Hommes aux bras puissants et femmes aux reins souples,
À travers le frisson des lustres et l’ardeur
Des valses étalant partout leur impudeur ;
Quand j’écoute, portant en moi ma plaie immense,
L’écho de quelque vieille et plaintive romance,
De quelque chant aimé jadis, dont les accords
Comme des flots de mer bercent tous ces beaux corps ;
Quand je vois, à l’écart, les longues confidences
Que les vierges se font dans l’ombre après les danses,