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Nous nous ferons doux, sinon chastes ;
Nous déferons nos cheveux blonds
Dont nous vêtirons tes flancs vastes
Et, pendant tous nos soins si longs,

Dans l’obscur délire des fièvres
Qui rend les hommes furieux,
Nous collerons nos belles lèvres
Contre tes seins victorieux.

Et nous verserons des pleurs même
Qui noieront tes rires vainqueurs,
Car c’est notre plaisir suprême
De voir tes deux pieds sur nos cœurs.