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jusqu’à ce que nous soyons familiarisés avec la phénoménologie des névroses. On reproche déjà à notre théorie son caractère fantaisiste, parce que nous admettons un seul inconscient ; que dira-t-on quand nous aurons avoué que pour nous satisfaire il nous en faut au moins deux ?

Arrêtons-nous là. Vous n’avez encore entendu que des choses incomplètes ; mais n’est-il pas rassurant de penser que ces connaissances sont susceptibles d’un développement qui sera effectué un jour soit par nos propres travaux, soit par les travaux de ceux qui viendront après nous ? Et ce que nous avons déjà appris n’est-il pas suffisamment nouveau et surprenant ?