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NOTKS DIVERSES SUR LA DIFFRACTION.

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N- XII (J>.

N- XII (J).

EXPÉRIENCE

LA RÉFLEXION RÉGULIÈRE PRODUITE PAR DES SURFACES NON POLIES. En considérant la lumière comme les vibrations d’un fluide universel , on conçoit aisément pourquoi les surfaces des miroirs la réfléchissent régulièrement malgré la multitude des petites aspérités dont leurs surfaces sont hérissées quelque bien polies qu’elles soient. <rCar,

  • ainsi que le remarque Newton, il n’est pas concevable qu’avec du

«grès, de la potée et du tripoli, matières dont on se sert pour travailler les verres, on puisse donner à leurs plus petites parties un passez beau poli pour quelles ne fassent toutes qu’une surface parfaitr tement lisse. Il est clair au contraire que ces matières ne peuvent rrque sillonner le verre, puis user ses aspérités. Plus elles seront rérduites en poudre fine, plus les sillons du verre seront petits : mais r quelque fine que soit cette poudre, jamais elle ne parviendra à les «effacer totalement W.u

La théorie des ondulations démontre que la lumière diffuse doit être beaucoup moins abondante que celle qui a éprouvé la réflexion régulière, lorsque ces aspérités n’apportent dans les chemins parcourus par les rayons réfléchis à leurs surfaces que des différences très-petites relativement à la longueur d’une ondulation lumineuse, qui, quoique fort petite elle-même, est cependant une quantité appréciable.

  • ’ Optique de Newton, p. g3 du tome II de la traduction française de Marat (dite de

Beauxée).

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