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190 THEORIE DK LA Ll MIKHK. — l’HKMIKIIK SKCTIOY V ll (D).

V XII (D).

NOTE

si II L ini’OTHESE DES PETITES ATMOSI’IIEllES A LA SI KKACE 1»F.S CORPS Dutour a essaye, mais sans succès, <J expliquer les phénomène» de la dilfraclion par l’hypothèse de petites atmosphères qui recouvriraient la surface des corps Ce système ne peut pas soutenir un examen ■ipprofondi. Je n’entrerai pas dans le détail de toutes les difficultés qu’il présente lorsqu’on le suit dans ses conséquences et qu’on cherche h constituer ces atmosphères de manière à représenter les faits. Je ne lui opposerai que quelques objections très-simples : i" L’expérience démontre que les franges ne sont pas seulement produites par les ravon* lumineux qui ont rasé le bord des corps, mais encore par une multitude d’autres rayons qui eu ont passé à des i lista nre> très-sensibles, quand on les observe assez loin de l’écran suffisamment éloigné lui-même du point lumineux. II faudrait donc étendre les atmosphères à des distances du corps opaque beaucoup plus grandes que celles qui séparent les mêmes franges du bord de I ombre géométrique, quand on les observe très-près de leur origine. 9° Si ces atmosphères ont une étendue sensible, comme on est •bligé de l’admettre, en rapprochant assez deux couteaux entre lesquels on fait passer un faisceau lumineux, les atmosphères de leurs tranchants se réuniraient et se fondraient l’une dans l’autre, d’où résulterait une diminution de la courbure extérieure ; et cependant la lumière est d’autant plus infléchie que les deux couteaux sont plus rapprochés.

  • Voir n" . f ta. note " .

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