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DEUXIÈME PARTIE


V


« Ma cousine,

« Soyez heureuse dès la première ligne : je remets entre vos mains mes terres de Kéroulaz. Je ne les reverrai que peuplées et embellies par vos compagnes. Je ne rentrerai pas en France avant mai, époque où j’aurai, puisque vous le permettez, la grande joie de vous connaître.

« C’est que vous m’intéressez passionnément, vous qui perpétuez à travers la banalité des temps modernes l’originalité héroïque de votre race. Race superbe en vérité et dont nous sommes sans doute les derniers à nous glorifier.

« Laissez-moi vous dire combien j’admire la bravoure que vous avez eue de m’écrire cette