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de nous, et nous repassâmes sans encombre la rampe étroite qui nous avait amenés au sommet du pic. Quand nous fûmes arrivés près du glacier, nous délibérâmes sur la voie que nous suivrions pour regagner la Rencluse où nous devions passer encore cette nuit.

Encouragés par le succès, nos guides voulaient nous y conduire directement, en traversant le grand glacier de la Maladetta. Deux heures auraient suffi alors pour atteindre le bas de la montagne. Ce chemin n’offrait à nos regards aucun obstacle, aucune difficulté, presque aucun danger. C’est la route qui, dès qu’on aperçoit la Maladetta, s’offre au premier regard comme la meilleure et la plus naturelle. C’est aussi en réalité la moins périlleuse, ainsi que le démontra jusqu’à la dernière évidence notre seconde ascension. Cependant aucun de ceux qui nous avaient précédés sur