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supérieure. Aussi réussîmes-nous à les déterminer à choisir la voie la plus courte et la plus directe, celle du glacier. L’événement prouva combien elle était préférable à l’autre. Nulle difficulté sérieuse ne se présenta à vaincre. Six heures d’une marche peu fatigante suffirent pour exécuter une ascension, qui, la première fois, ne nous avait pas coûté moins de deux jours de courses des plus pénibles, souvent même des plus dangereuses.

Un de nous devait rester à la Rencluse pour faire les observations barométriques correspondantes à celles qui seraient faites au sommet du pic. Outre les observations faites à cette station, dont la hauteur avait été déjà déterminée par M. de Charpentier, M. Fontan voulut bien se charger de noter la hauteur du baromètre à Bagnères-de-Luchon.

Le sort me désigna pour rester au bas de la montagne. J’observai la hauteur barométrique de dix