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regarde l’Espagne, que sur la partie française. Cette circonstance est, il me semble, d’un grand poids en faveur de l’explication que donnent plusieurs auteurs de la rapidité du versant méridional de ces montagnes, qui est bien plus forte que celle du versant septentrional.

Ces savants pensent que cette différence doit être attribuée à la multiplicité des orages qui viennent fondre sur la partie exposée au sud. Quelle que soit la raison de cette différence entre les deux versants, elle est si évidente qu’elle frappe dès le premier abord, et on ne peut guère l’expliquer autrement.

Une consultation eut lieu le 24, dès le matin, pour décider de quel côté serait attaquée la montagne. La réussite de notre première expédition avait donné plus de hardiesse à nos guides. Ils redoutaient moins le glacier depuis qu’il avaient vu le peu d’obstacles que nous avait opposés sa partie