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Nous consacrâmes une journée à nous procurer les instruments nécessaires pour mesurer barométriquement la hauteur du pic, et pour y faire les expériences tant hygrométrique que celles relatives au degré de l’ébullition de l’eau. M. le docteur Fontan mit la plus grande complaisance à nous seconder dans nos recherches, et à nous confier plusieurs instruments qui étaient en sa possession. Grâce à son obligeance, nous pûmes, le 23 juillet, nous diriger de nouveau vers la Maladetta. Nous avions cette fois un nouveau compagnon de route, M. Laurent, professeur de chimie à Bordeaux.

Nous allâmes, comme la première fois, bivouaquer à la Rencluse. Comme la première fois encore, nous y fûmes assaillit par un violent orage. C’était le troisième que nous éprouvions dans notre séjour en ce lieu. Cette fréquence des orages est beaucoup plus grande sur le côté des Pyrénées qui