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Vie

et sa respiration ne s’en ressentit point. »



Plusieurs années avant sa mort, il composa lui-même son épitaphe. La voici :


LE CORPS

de
Benjamin Franklin, imprimeur,
comme la couverture d’un vieux livre,
dont les feuillets sont arrachés,
et la dorure et le titre effacés,
gît ici, et est la pâture des vers.
Cependant, l’ouvrage même ne sera point perdu,
car il doit comme il le croyoit, reparoître encore
une fois,
dans une nouvelle
et plus belle édition,
revue et corrigée
par

l’auteur.