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Vie

vailler à l’abolition de l’esclavage, de secourir les nègres naturellement libres et retenus dans la servitude, et d’améliorer la condition des Africains. — Franklin étoit président de ces deux sociétés. Leurs travaux ont déjà eu beaucoup de succès, et elles continuent de marcher avec une ardeur infatigable vers le but de leur institution.

Les infirmités de Franklin augmentant, il lui devint impossible d’assister régulièrement au conseil ; et en 1788, il renonça totalement aux affaires publiques.

Son tempérament étoit très-robuste. Il n’étoit sujet à presqu’aucune maladie, excepté quelques accès de goutte, qui le tourmentoient de temps en temps, et qui cessèrent en 1781, époque où il fut attaqué de la pierre, dont il s’est ressenti le reste de sa vie. Dans les intervalles de cette cruelle maladie, il passoit beaucoup d’heures agréables, en se livrant à une conversation gaie et instructive. Ni son esprit, ni ses organes ne parurent affoiblis jusques au moment de sa mort.