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Vie

rison, d’aller visiter le camp de Cambridge, et de se concilier avec le commandant en chef, pour tâcher de persuader aux troupes, qu’il étoit nécessaire qu’elles renouvelassent leur enrôlement, dont le terme devoit bientôt expirer ; et qu’elles persévérassent à défendre leur pays.

Vers la fin de la même année, il se rendit en Canada, pour proposer aux habitans d’embrasser, avec les autres colons, la cause de la liberté. Mais il ne put les engager à s’opposer aux mesures du gouvernement britannique. M. le Roy dit, dans une lettre écrite à ce sujet, que le mauvais succès de la négociation de Franklin fut, en grande partie, occasionné par la différence des opinions religieuses, et le ressentiment que conservoient les Canadiens, de ce que leurs voisins avoient plusieurs fois brûlé leurs églises.

Lorsqu’en 1776, lord Howe[1] passa

  1. Lord Howe commandoit la flotte, et le chevalier Howe, son frère, l’armée anglaise. Ils avoient, en même temps, le titre de commissaires-pacificateurs. ( Note du Traducteur.)