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de B. Franklin.

oppositions qu’il y rencontra. Lorsque le marquis de Rockingham parvint au ministère, on crut devoir chercher à calmer les colons, et on pensa qu’un des meilleurs moyens d’y réussir, étoit la révocation de l’acte odieux. Pour savoir comment le peuple américain étoit disposé à se soumettre à cette loi, la chambre des communes fit venir Franklin à sa barre. Les réponses qu’il y fit, ont été publiées ; et elles sont une preuve frappante de l’étendue, de la justesse de ses connoissances et de la facilité avec laquelle il s’exprimoit.

Il présenta les faits avec tant de force, que tous ceux qui n’étoient pas aveuglés par leurs préventions, virent aisément combien l’acte du timbre étoit dangereux. Malgré quelqu’opposition, cet acte fut donc révoqué une année après qu’il eut passé, et avant d’avoir été mis à exécution.

En 1766, Franklin voyagea en Hollande

    de M. Grenville. On a su depuis que l’idée en étoit due à quelques Américains réfugiés en Angleterre, et mécontens de leur patrie. (Note du Traducteur.}