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de B. Franklin.

citoyens de cette ville prirent les armes pour défendre ces malheureux. Les quakers même, à qui leurs principes religieux ne permettent pas de combattre pour leur propre défense, furent les plus ardens à protéger les Indiens[1].

Les assassins entrèrent dans Germaintown[2]. Le gouverneur se sauva dans la maison de Franklin, tandis que celui-ci marcha, avec quelques autres personnes, à la rencontre des enfans de Paxton, car c’est le nom qu’avoient pris les assassins. Franklin les harangua, et parvint à leur persuader d’abandonner leur entreprise et de retourner chez eux.

Les disputes entre les propriétaires[3]

  1. Ce trait, ce que Franklin rapporte du bon Denham, dans la première partie de ces mémoires, et tout ce que j’ai observé moi-même pendant mon séjour à Philadelphie, m’ont inspiré, je l’avoue, une grande vénération pour les quakers. (Note du Traducteur.)
  2. Petite ville à quatre milles de Philadelphie. Elle a été bâtie par une colonie allemande, ainsi que l’indique son nom. ( Note du Traducteur.)
  3. Les hérétiers Penn.