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Vie

dans le fort de la guerre entre l’Angleterre et la France, le ministère anglais improuva l’acte par lequel l’assemblée de Pensylvanie avoit permis l’organisation des milices. Les régimens qui avoient été formés, furent licenciés ; et on fit marcher des troupes régulières pour défendre la province.

La guerre qui désoloit les frontières, n’empêchoit pas que les propriétaires[1] et le peuple de la Pensylvanie, ne fussent toujours en mésintelligence. L’appréhension même d’un danger commun ne suffisoit pas pour les réconcilier un moment. L’assemblée prétendoit jouir du juste droit de mettre des impôts sur les terres des propriétaires : mais les gouverneurs refusoient opiniâtrement de donner à cette mesure, un consentement sans lequel aucun bill ne pouvoit être converti en loi.

Indignée d’une résistance qu’elle regardoit comme une iniquité, l’assemblée résolut enfin, de demander à la mère-

  1. Les héritiers Penn.