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Vie

C’étoit le manque de chariots. Franklin s’empressa d’en faire fournir ; et, avec l’aide de son fils, il en procura, en peu de temps, cent cinquante.

Braddock donna dans une embuscade, et y périt avec une grande partie de son armée. Washington, qui étoit au nombre des aides-de-camp de ce général, et l’avoit en vain averti de son danger, déploya alors de grands talens militaires, en rassemblant les débris de l’armée, et effectuant une jonction avec l’arrière-garde, que conduisoit le colonel Dunbar, devenu commandant en chef par la mort de Braddock. Ce ne fut pas sans peine qu’on parvint à conduire dans un endroit sûr les faibles restes de ces troupes. On crut devoir, en même-temps, détruire les chariots et le bagage pour empêcher qu’ils ne tombassent au pouvoir de l’ennemi.

Franklin avoit fait des obligations, en son nom, pour les chariots qui avoient été fournis à l’armée. Les propriétaires de ces chariots déclarèrent que leur