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bibliothèque publique. J’en fis le Prospectus. Les conditions furent rédigées suivant les formes d’usage, par le procureur Brockden ; et mon projet réussit, comme on le verra par la suite…



Ici s’arrête ce qu’on a pu se procurer de ce que Franklin a écrit de sa vie. On prétend que le manuscrit qu’il a laissé s’étend un peu plus loin ; et nous espérons qu’il sera tôt ou tard publié. Il y a lieu de croire que les lecteurs seront satisfaits de la simplicité, de la raison, de la philosophie, qui caractérisent ce qui précède ; c’est pourquoi nous croyons devoir y joindre la continuation qu’en a faite le docteur Stuber[1] de Philadelphie, l’un des intimes amis de Franklin.

  1. Le docteur Stuber naquit à Philadelphie, d’une famille allemande qui s’y étoit établie. Il fut envoyé jeune au collège, où son esprit, son goût pour l’étude, et la douceur de son caractère lui acquirent l’affection de ses instituteurs. Après avoir passé par les différentes classes du collège, en beaucoup moins de temps qu’on a coutume de