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tance ; et quoiqu’on eût déjà rapporté que cet homme étoit mort, nous n’en avions pas la certitude ; d’ailleurs, en supposant que cela fût vrai, il avoit laissé beaucoup de dettes, pour le paiement desquelles il étoit à craindre que son successeur ne fût inquiété. Cependant, nous passâmes par-dessus toutes ces difficultés ; et j’épousai miss Read, le premier septembre 1730.

Nous n’éprouvâmes aucun des inconvéniens que nous avions craint. Elle fut pour moi une bonne et fidèle compagne, et contribua essentiellement au succès de mon magasin. Nous prospérâmes ensemble ; et notre étude continuelle fut de nous rendre mutuellement heureux. Ainsi, je corrigeai, autant que je le pus, le tort que j’avois eu envers miss Read, lequel étoit, comme je l’ai dit, une des grandes erreurs de ma jeunesse.

Notre club n’étoit point alors établi dans une taverne. Nous tenions nos assemblées chez Robert Grace, qui avoit fait arranger une chambre exprès. L’un des membres observa un jour que, puisque