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L’espace nous manque pour indiquer ici les travaux auxquels a donné lieu en France la philosophie de Kant. On trouvera dans l’avant-propos de la traduction française de la Critique du jugement (t. Ier, p. ii-v) une note qui indique les premiers en date, et l’on pourra compléter ces indications à l’aide du Rapport de M. de Rémusat sur le concours ouvert par l’Académie des Sciences morales et politiques pour l’examen critique de la philosophie allemande (p. 5 et 6), et aussi à l’aide de l’ouvrage de M. Willm, qui a remporter le prix dans ce concours. Histoire de la philosophie allemande depuis Kant jusqu’à Hegel, 4 vol. in-8, Paris, 1846 (t. Ier, notes et additions). J.B.


KAPILA dc la traduelion I’ranijaise de la Critifpte du jtigement (I. i, p. iij— i nne note (pii indi((ue les ])reniiers en date, ct Ton pourra eoiniJJeter ees indicatidiis a I’aide du liapiiort de M. de Reniusal siir le concours ouccrt par CAcddanlc ties Sriciici’.s morales et poliliques pour I’c.rdmcn crlliipie de la plnlowplile allemande (p. o el 0 ;, el aus^i a ra.dc dc louvrage de M. Wilhn, (jui a reinpurtc le piix dans ee eoneours. lli : <totrc de la phtlosnpli’u’allemande depah Kant jusqu’a lleipd, ’ » • Mil. in-8% Paris, 18 VG, 1. i"", notes el additions). J. IJ. liAlVfLA, anleur du svslenie sankhya. Tun des plus eele]>res de la pliilosophie indieinie. Kapila figure dans les legendes ni_ tliolo-^iiiues ou sc.s aenlures sonl raeontees lout au lonji. Tanlot il est lils de iii’aliiiia, v[ i’un des sept grands ri^his ou saiiit> dcs Puurana-’^ ; lantiM il c.si rcprocnle eoiume une incarnation de’ishnou oud’Agni ; tanlot nii’iiic on le donne eoinnie un jietil-lils de Manou. Kn d’aulr(s lernies, on nc sail rien dc precis sur Kapila, ni sur I’cpoijue a lacpielle il ivait. L’un des earacleres distinctit’s de sa doctrine, c’est une indcpendanee aijsoluc. La reelati(jn nest point une autoriti’pour Kapila. L’Eeriture sainle lui parail incapable dassurer a riKjuune la liheralion el la beatitude elernelle:e’esl a la science seule (ju’il s’a(lr(sse, e’est-a-dire a la raison. 11 no parail pas que dans Tlnde celle independancc ; ail jamais ete, contre le systeiea’de Kapila el ses adbercnls, un moiif de |)erseeution, tout ombragi^usc (pie rorthodoxie _ pouvaitclre. 11 parail inC’me que c(Ulc indcpendanee a etc poussee aussi loin (jue ])ossiblej el la doi/iriue (ic Ka|)ila a ete siunalee [)iy tonics les ceolcs (jui Tout cojubiillue, coiniuc tiiic doctrine alliee. Il est a pen [)rcs ct^rlain (|irelle a ii ! S[)ire en gi’audc ])arlie’le>— doctrines rondanierilales du b(aiildiiisii ; e. <>’cst une a>>ei’lion (pi’a enii^e M. l^ugcne liuinouf; el si elK> e>t ea<-le, coniine nous aons lieu *i’i) croire, la ilale relalie du sslenie (c. K.ipila sernil par la Tiiciiie a pen pres [(-i):il rcniontcrail a six siecie ^ an iiioiiis iivanl Tore ehi’elienne.

I ! a ilcux sources principalcs, quoique d’inegale impc)rtance, auxqnclles on ])cut deinander la eonnaissance delaillce di; celle doctrine : c :’sonl d’aliord les A : rifniie> ; ou Sontras de Kajiila, iniprinu’S a Seraiupijre . in-8". 1821, avee le connncnlaii’c de N’idjnana l>iksliou, cu s ; : ; iscril ; et; SdnUnpi A".//-///.’/, on ers renienioratifs du sanklia, en s’.ixnnlodouze disliqoes, [iubliee plnsi(n ! rs fois. d’aboi’d |jar."I. i.assen, aec une tradiidion latine ; puis pai’.M. Wilson, aec une traduction n :  ! i ! l : ii>e de dolelirooki’, et un coniinenlaire >ansei’it traduil ans>i ru anuhrc-..M. P ; i ! iiliiei— Fa traduil en iVancais dans sa li-adnciion dcs i^ssfii.’i d(— ( ! ol(’|in.oke.

II paniil. du resie, tfue Touvrage vrainicnt original n’esi pas nuna>

!.i (•ulicciioii de-^ snuli’as n’Muiis sou> le nom ilc Kispila. <’e sei’ail on 

r. cni’il ! i( ;  ;  :  ; ci, up plus ancien el hcaucoiqi pi’.is coucis encore a[)pele ’i, itri’.■■’iiid-<(/. Mais (’oh’JM’ooke n"a jamais u ee recueil. ct il seni !)Ie ii, cii : e lioiilci— (il— xin ri>ii’nee, hien (pi ii soil nienliouiK" [lar Ics coniiocnlalrnr ^. il i)arail probable’, du resle, (pie les soulra.’i qui onl cie iiO[)i-ini :’s no sot>t (-lu’uo, ibV'lo])peinent d|i I’nh-’i S/iinn, <". r •.• c-i :  !